Cette cuvée millésime 2005 Trois Rivières a été sélectionnée par Corman Collins et baptisée “cuvée Bèlè”.
C’est un fût ex-cognac qui a été utilisé. Il porte le numéro 22-4.
490 bouteilles ont été réalisées en août 2018 à partir de ce fût.
La note de dégustation de Nico
Au nez, on se trouve face à un rhum agricole des plus sérieux. De son âge respectable, il a tiré une concentration considérable, faite de bois précieux, de cigare et d’épices. L’intensité de la canne résonne encore dans cet écrin boisé, c’est un rhum qui vit et qui vibre.
L’aération dévoile toute une armada de notes brunes, allant du cacao au tabac brun, en passant par la noix grillée. Une fois ce décor installé, et après avoir pris le temps qu’il fallait, un joli jus de canne bien mature vient s’installer au milieu de tout cela. Ses arômes de fruits séchés et d’agrumes confits sont mis en valeur comme jamais, cela valait la peine d’attendre.
La bouche est sèche et sérieuse, mais aussi terriblement efficace et savoureuse. De bout en bout, le rhum ne tremble pas. Il se déleste d’abord d’un boisé noir et poivré qui attrape les papilles. S’en suit une vague longue et complexe d’épices, de fruits à coque, de tabac, de boîte à cigare, toujours avec un frémissement sur la langue. Et puis, comme au nez, la canne arrive comme la cerise sur la gâteau. Cette cerise est d’ailleurs confite à souhait, un peu collante, avec un noyau parfumé.
La finale est délicieuse, sur la cerise amarena, la figue et l’abricot secs.
« Un rhum de grande classe, sérieux et charmeur en diable… »
RM
Nez : Intense, canne, caramel, coté légèrement volatile. Tabac, noix, fruits secs.
Bouche : attaque nette, tension, caramel, cannelle sèche, poivre blanc, mangue séchée, noisette fraîche. Muscade, tabac. Boisé léger amer. Finale avec un gras qui évoque un peu le caramel, élégant. Manque un peu de fraîcheur et de tension mais bel équilibre quand même.
Jakob S
Very good TR!