Madère (Portugal)

L’histoire du rhum de Madère

Le premier Engenho (moulin à sucre) recensé à Madère date de 1452… Lire plus

L’histoire du rhum de Madère

Le premier Engenho (moulin à sucre) recensé à Madère date de 1452. 13 autres sucreries ont suivi jusqu’en 1496 et on en comptait au moins 34 à la fin du XVIème siècle… Lire plus

L’histoire du rhum de Madère

Le premier Engenho (moulin à sucre) recensé à Madère date de 1452. 13 autres sucreries ont suivi jusqu’en 1496 et on en comptait au moins 34 à la fin du XVIème siècle. Plus tard, le sucre de betterave a fait de l’ombre au sucre de canne, mais les progrès techniques qui ont amélioré les rendements et la qualité ont permis de maintenir l’industrie à flot.

L’aguardente de cana (eau-de-vie de canne) n’est pas apparue tout de suite, car la totalité de la canne cultivée était destinée à la production sucrière. Alors que l’on distillait un rhum de mélasse depuis le début du XVIème (ce qui fait de Madère un des premiers, si ce n’est le premier producteur de rhum « moderne » de l’histoire), le premier rhum agricole semble avoir coulé en 1649. Il était au départ distillé dans des alambics traditionnels Portugais, qui ont été remplacés par la suite par des alambics importés de Cognac, puis par des colonnes. Il était alors surtout utilisé pour fortifier les vins de Madère.

L’apparition du cocktail local, la poncha (rhum agricole, miel de canne, jus d’orange) a contribué à populariser le rhum agricole de Madère. Le grand public s’en étant emparé et le vin de Madère connaissant un grand succès au Royaume-Uni, l’aguardente de cana connaît un âge d’or au milieu XIXème siècle, avec pas moins de 13 distilleries fumantes.

Puis petit à petit, et comme partout dans le monde, la crise du sucre est passée par là et la production s’est concentrée dans de grandes usines, notamment celle de William Hinton, un véritable géant du sucre. Cette usine, la dernière de l’île, a fermé en 1986 et depuis la culture de la canne à sucre est uniquement dédiée au rhum et au miel de canne.

Les rhums de Madère

La canne est récoltée de Mars à Mai, ce qui correspond à la campagne de distillation annuelle. La durée de fermentation du jus est la plupart du temps de 48h, et la distillation se fait dans des colonnes traditionnelles, un peu comme aux Antilles. La grande différence avec les Antilles réside dans le climat beaucoup plus doux, qui donne lieu à une part des anges beaucoup moins élevée pour les rhums vieux.

On compte aujourd’hui 4 distilleries sur l’île :

La principale s’appelle Engenhos Do Norte. Etablie en 1927, elle produit une large gamme de rhums allant du blanc au vieux, et notamment les rhums Branca et 970.

Les Engenhos da Calheta ont également une production importante, mais davantage réservée au marché local et à la poncha.

La compagnie de L’Engenho Novo est arrivée sur le marché Français en 2017, après sa première participation au Rhum Fest Paris. C’est la distillerie de l’ancienne usine d’Hinton qui a repris du service et qui propose une gamme de rhums vieux « William Hinton » ayant bénéficié de finitions variées (Porto, Madère, Sherry, Whisky, Brandy…).

La plus petite structure est une distillerie familiale qui produit le rhum O Reizinho.

Les embouteilleurs indépendants s’intéressent depuis peu à cette île. Les premiers embouteillages ont été proposés par Rum Nation (Ilha Da Madeira 50%) et par Ferroni avec sa Dame Jeanne n°4. Lire moins

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