Longueteau

L’histoire du rhum Longueteau

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L’histoire du rhum Longueteau

La distillerie Espérance, berceau des rhums Longueteau, est la plus petite distillerie guadeloupéenne. Elle se situe sur Basse-Terre, au pied de la Soufrière… Lire plus

L’histoire du rhum Longueteau

La distillerie Espérance, berceau des rhums Longueteau, est la plus petite distillerie guadeloupéenne. Elle se situe sur Basse-Terre, au pied de la Soufrière.

Son histoire débute à la fin du XIXème siècle, alors qu’un certain Marquis de Sainte Marie produit de la canne et du sucre sur son domaine de Guadeloupe. En 1895, en pleine crise sucrière, l’entreprise va mal et le marquis se montre mauvais gestionnaire. Il se retrouve contraint de se séparer de son exploitation.

Louis-Philippe Henry Longueteau, propriétaire d’une sucrerie voisine, se porte acquéreur et construit la distillerie Espérance à la place de la sucrerie. Sur le domaine du Marquisat de Sainte-Marie, on produit désormais du rhum agricole, alors plus intéressant et rentable que le sucre. Les murs qui ont été édifiés à cette époque sont toujours ceux de la distillerie d’aujourd’hui.

En 1927, Henri Longueteau fils prend la suite, et entame une modernisation de l’ensemble. Il remplace notamment l’ancienne roue à aubes par une machine à vapeur alimentée par la bagasse.

Les débuts de François Longueteau père

Paul-Henri Longueteau reprend l’affaire familiale en 1968. Son fils François, le propriétaire actuel, commence à travailler avec lui à partir de 1979. Il occupe tous les postes et se forme à tous les métiers, de la canne à l’embouteillage.

La récolte de la canne est mécanisée à partir de 1980, et l’on songe alors à améliorer les rendements dans les champs. En 1981, la seule canne plantée sur le domaine est la canne bleue. En effet, l’ancienne variété de canne (la BH) n’était pas adaptée aux nouvelles ambitions de la distillerie.

François Longueteau, qui connaît le domaine comme sa poche, prend la suite de son père en 2005. Il entreprend de dédier l’ensemble des parcelles cultivées à la canne à sucre (bleue et rouge). Les 70 hectares étaient en majorité occupés par des plantations de banane avant cela.

Il sera rejoint par ses fils, Nicolas et François. Aujourd’hui, ces derniers s’occupent respectivement des rhums blancs et des rhums vieux. La distillerie demeure toujours familiale et indépendante.

La production du rhum Longueteau

Longueteau et son Marquisat de Sainte-Marie est un des rares domaines à être 100 % autonome en canne, et surtout en machines. Cela revêt une importance capitale, car François Longueteau récolte quand il le désire, au moment où la canne est à son meilleur potentiel.

L’exploitation agricole compte 12 parcelles, 9 sont plantées de canne rouge, et 3 de canne bleue. La canne bleue (B.69-566) a l’avantage d’être très parfumée, résistante notamment aux vents, et se révèle être un répulsif efficace contre les nuisibles que sont les rats ou les iguanes. En revanche, elle est dure et endommage à long terme les moulins utilisés pour le broyage.

La canne rouge, quant-à elle, fournit davantage de sucre et permet de réaliser des rhums plus souples. Elle a néanmoins l’inconvénient d’être fragile.

François Longueteau, aussi bien agriculteur que distillateur, a très tôt observé les effets des parcelles et des variétés de canne. Ces observations ont été partagées avec les amateurs avec une série de rhums parcellaires dès 2015. L’expérience est reconduite chaque année, ce qui permet également d’apprécier les différences d’une année à l’autre.

La canne est depuis longtemps, et autant que possible, cultivée selon les principes d’une agriculture raisonnée. Longueteau travaille aujourd’hui sur le bio, la parcelle 11 répond à ses standards mais n’est pas encore certifiée. À terme, l’intégralité du domaine a vocation à être certifié Bio.

Les rhums Longueteau bénéficient d’une IGP Guadeloupe, avec un cahier des charges garantissant un haut standard de qualité.

Longueteau côté technique

Au moment du pressage de la canne, celle-ci est imbibée avec de l’eau du volcan de la soufrière, afin d’en extraire un maximum de jus. Le vesou est placé dans des cuves de fermentation de 170 hectolitres, en présence de levain. Cette fermentation se déroule sur 48 heures, sans acidification du moût.

La distillation s’effectue sur une colonne Savalle en cuivre et en inox, équipée de 28 plateaux. Le rhum qui s’en écoule titre en 70 et 80 % d’alcool.

Les rhums Longueteau ont pendant longtemps été, et sont toujours, connus pour leurs expressions non-vieillies. Ainsi, le Longueteau 50 % (composé de 65 % de canne rouge et de 35 % de canne bleue) représente une référence. Le 62 % est tout simplement reconnu comme l’un des meilleurs rhums blancs du monde.

Les sélections parcellaires ont connu un immense succès dès la première édition, issue d’une récolte de 2014. C’est aussi le cas du Genesis, un des premiers bruts de colonne de Guadeloupe.

Les rhums vieux VS, VSOP et XO sont des raretés aujourd’hui très prisées, et une nouvelle gamme Harmonie a vu le jour. Les rhums Prélude, Symphonie et Concerto ont fait une entrée retentissante, avec une philosophie axée sur l’assemblage, et non pas sur une mention d’âge.

La légendaire cuvée des 120 ans, regroupant les meilleurs millésimes de la maison, constitue quant-à elle le joyau des plus belles collections de rhum. Lire moins

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