Cheval Bon Dieu est le tout premier rhum vieilli de la distillerie A 1710 !
Après une distillation dans la fameuse “Belle Aline”, la colonne en cuivre à 7 plateaux de la jeune distillerie, le rhum a reposé dans des fûts de chêne français et américains. Avant embouteillage, le maître de chais a procédé à un assemblage de rhums ayant reposé sous bois pendant 18 à 36 mois.
Pour l’anecdote le Cheval Bon Dieu est un nom qui désigne le phasme, d’ailleurs représenté sur l’étiquette de cette jolie bouteille. Cet insecte a en effet une place mythique dans la culture antillaise.
Chaque bouteille est numérotée.
La note de dégustation de Nico
Le nez offre une canne sucrée et fruitée, presque acidulée, en tout cas très gourmande. Elle semble s’être parée de fruits rouges bien mûrs, avec quelques touches de pêche blanche et de cerises confites.
Avec l’aération, le rhum prend une belle ampleur, et les fruits désormais plus variés se voient rejoints par le confort d’arômes pâtissiers tels que l’amande, la cerise amarena, ou l’écorce d’agrume confite. La canne est prise dans cette rondeur, elle est plus gourmande que jamais et son côté vert est lui-aussi très velouté.
En bouche, on trouve une canne qui se replace naturellement et de plein droit au milieu des débats. Après une petite phase épicée et légèrement astringente, elle gagne mille couleurs et revêt un manteau de fruits mûrs, confits, finement épicés. Ces mêmes fruits s’enrichissent du végétal de la canne, y gagnant en texture et en accroche.
La finale est longue et gourmande, sur le citron vert confit avec une pointe de poivre.
« Un très bel habillage pour ce rhum agricole qui développe ici une jolie personnalité… »