HBS (Habitation Beau Séjour)

L’histoire des rhums HBS

L’Habitation Beauséjour prend racine en 1671 à Grand Rivière, dans le nord de la Lire plus

L’histoire des rhums HBS

L’Habitation Beauséjour prend racine en 1671 à Grand Rivière, dans le nord de la MartiniqueLire plus

L’histoire des rhums HBS

L’Habitation Beauséjour prend racine en 1671 à Grand Rivière, dans le nord de la Martinique. C’est alors une habitation sucrière qui regroupe de multiples propriétaires. La première distillerie du domaine voit le jour à la fin du XIXème siècle. Elle est largement développée en 1898 par le sénateur Amédée Knight, suite à la fusion de l’Habitation Le Malgré et d’une partie de l’Habitation Grand Rivière. C’est à ce moment qu’elle acquiert le nom d’Habitation Beauséjour.

En dépit des difficultés rencontrées par beaucoup d’habitations à cette époque, celle-ci passe de 136 à 285 hectares de canne. La marque Rhum H.B.S. est créée à la même époque, et gagne rapidement ses lettres de noblesse.

En 1928, Louis de Lucy de Fossarieu reprend l’habitation, dont les terres s’élèvent alors à 335 hectares. Le rhum H.B.S. confirme son succès grâce à une médaille obtenue à Paris en 1931. Lors de la deuxième guerre mondiale, la crise de la canne fait rage, ce qui entraîne l’arrêt de la distillation. Le contingent de l’Habitation Beauséjour est transféré à l’Habitation Pécoul. En 1958, elle abandonne la canne au profit de la banane.

La reprise de l’activité cannière intervient en 2007, puis Jean-Louis (le père) et Arthur de Lucy de Fossarieu (le fils) reprennent à leur tour l’habitation. Ils réinstallent une distillerie dans les bâtiments classés monuments historiques. On y trouve notamment une superbe roue à augets qui alimentait le moulin à canne et le canal de Beauséjour. Le premier rhum agricole de cette nouvelle ère coule en 2020.

La production du rhum HBS

Aujourd’hui, l’habitation exploite 70 hectares de canne à sucre, sur les flancs de la Montagne Pelée. Les plantations se trouvent à différentes altitudes, et constituent autant de micro terroirs. Les parcelles sont plantées à 80 % de canne bleue. On peut aussi y trouver un peu de canne rouge et de canne noire, d’anciennes variétés qui ont pu être conservées. Au départ, ces variétés étaient mélangées, mais un travail agronome a permis de développer une culture parcellaire par variété.

La récolte (à la main) est possible toute l’année pour les rhums HBS, car ils ne font pas partie de l’AOC Martinique. Mais l’habitation ne récolte pas toute sa production pour elle-même. La petite distillerie dispose d’une capacité limitée, ainsi le reste des cannes va à d’autres maisons de l’île.

La canne à sucre est pressée une seule passe au moulin. La bagasse est dispersée dans les champs où elle sert de paillage ou de compost. Le jus n’est à priori pas dilué, sauf si son brix (concentration en sucre) est trop élevé.

Le travail de la distillerie

Le Maître de chai Karl Agostini est un ingénieur en horticulture qui a reçu une formation d’agronome. Il conduit une fermentation avec ajout de levures, tout ayant recours à des cuves mères. Celle-ci s’étend sur 24 à 72 heures, avec une moyenne de 30 à 48 heures.

La distillation est effectuée sur un alambic charentais de 880 litres, surmonté d’une colonne à neuf plateaux. L’ensemble est entièrement en cuivre, chauffé à feu nu, et est baptisé « l’Isabelle ». Après 4 heures de distillation environ par batch, on obtient un rhum titrant entre 70 et 72% d’alcool. S’en suit un repos de 4 à 10 mois en cuve inox. Durant cette période, on opère une réduction douce à l’aide de l’eau de la Montagne Pelée.

Le chai est varié, car équipé de fûts de cognac, de whisky, de vin de bourgogne, de sauternes, ainsi que de fûts neufs.

Les rhums HBS se sont illustrés avec leurs premières expressions non vieillies, telles que La Cuvée Sénateur, la cuvée variétale canne bleue, ainsi que la Cuvée Décollage. Lire moins

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