À l’origine de Compagnie des Indes Oktoberum, il y a plusieurs rhums jamaïcains d’au moins 5 ans d’âge.
L’assemblage est ensuite affiné dans 3 types de fûts différents : d’abord dans des fûts ayant contenu du Macvin et du vin jaune pendant 5 ans, puis dans des fûts ayant contenu du whisky durant 7 ans, et enfin dans des fûts ayant accueilli de la bière pendant 3 ans.
La note de dégustation de Laurent
Sa robe est dorée et légèrement trouble.
Au nez, même loin du verre on reconnait les origines jamaïcaines de ce rhum, pas de doute. Viennent se mêler aux notes de “polycopié” la poire, le miel et un autre arôme que je n’arrive pas à identifier et qui provient sans doute du type de fût très particulier utilisé pour ce vieillissement. L’ensemble est original.
En bouche, il n’est pas dénué d’une certaine vivacité, amenée par les 46% d’alcool. On y retrouve la Jamaïque, mais aussi un côté empyreumatique. Là encore des arômes inédits et difficilement identifiables sont présents.
La finale, très longue, est marquée par cette impression chaude, presque brûlée. On se demande si la bière (qu’a contenu le fût) n’est pas la première responsable de ces arômes inconnus.
“Une curiosité ! Ce rhum de par son vieillissement en fût ayant contenu plusieurs autres alcools (y compris de la bière) a un profil unique.”