Lagavulin

L’histoire de Lagavulin

Lagavulin (« La vallée du moulin » en gaélique) est une distillerie de l’île d’Islay, en Écosse… Lire plus

L’histoire de Lagavulin

Lagavulin (« La vallée du moulin » en gaélique) est une distillerie de l’île d’Islay, en Écosse. Ses origines remontent à 1742, sur un site où plusieurs distilleries clandestines opéraient déjà… Lire plus

L’histoire de Lagavulin

Lagavulin (« La vallée du moulin » en gaélique) est une distillerie de l’île d’Islay, en Écosse. Ses origines remontent à 1742, sur un site où plusieurs distilleries clandestines opéraient déjà. Leur moonshine était de fait illicite, mais néanmoins populaire. Leur activité était ainsi plus ou moins tolérée par les autorités.

C’est en 1816 que l’inscription officielle de la distillerie est finalement enregistrée. Lagavulin est la première distillerie légale de l’île. Elle est alors dirigée par John Johnston. En 1834, elle fusionne avec sa voisine Ardmore (à ne pas confondre avec l’actuelle Ardmore du Speyside).
Lagavulin prospère véritablement à la fin du XIXème siècle, sous la direction de Peter Mackie. Son whisky est alors la composante principale du blend White Horse qui connaît un succès mondial.

En 1908, une deuxième distillerie est construite pour concurrencer ses voisines, en particulier Laphroaig. Malt Mill produit alors un whisky extrêmement tourbé qui est maintenant entré dans la légende. En effet, cette seconde distillerie ferme ses portes en 1960, ses deux alambics étant conservés au sein de Lagavulin.

En 1927, l’entreprise est gérée par la Distillers Company Limited (aujourd’hui Diageo). Lagavulin abandonne ses propres kilns (aires de maltage) en 1974, et se fournit désormais à la malterie de Port Ellen.

La production du whisky Lagavulin

Les fermentations sont particulièrement longues chez Lagavulin, et elles se font à l’aide d’une eau naturellement tourbée.
Puisque tout est mis en place pour obtenir un whisky très aromatique, la distillation est elle-aussi plutôt lente. Elle est réalisée grâce à deux wash stills et deux spirit stills, en forme d’oignon. Le distillateur a pour habitude de les remplir à 95 %, ce qui est exceptionnel pour la région, et qui permet d’obtenir des distillats plus lourds. Les coupes sont également plus larges qu’à l’accoutumée, on s’assure ainsi de récupérer tous les arômes les plus corsés. La concentration en tourbe des whiskies est mesurée à 35ppm en moyenne.

Quelques fûts sont mis en vieillissement à la distillerie, dans un chai ouvert à l’air marin. Mais la majeure partie d’entre-eux mature dans un chai déporté au centre du pays. Les fûts utilisés sont en très grande partie d’anciens fûts de sherry. C’est de là que provient l’équilibre de ce whisky de caractère, enrobé dans un fût qui lui donne des notes plus douces et fruitées.
90 % de la production sont dédiés à la gamme de single malts, et 10 % sont toujours consacrés au blend White Horse. Lire moins

Marques
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Profil
Particularité