Ce rhum blanc de Guadeloupe pur jus de canne (distillation du jus de canne pressé et fermenté) titre environ 70° à la sortie de l’alambic à colonne. Il est ensuite placé dans des foudres de bois de plusieurs centaines d’hectolitres pour y être brasser et aérer pendant une période de 3 à 6 mois. Ainsi, durant cette période de maturation, les composés volatiles s’évaporent progressivement. Avant sa mise en bouteille, il est réduit doucement à 50° par ajout d’eau de source.
Damoiseau Blanc 50° a reçu la médaille d’or au concours général agricole de Paris en 2007 et 2011.
La note de dégustation de Nico
En bref : canne – droit – franc – agrumes – poivre – équilibré
Le nez est assiégé par une canne bien pleine et ronde, ce qui donne d’emblée l’impression d’un vrai rhum agricole blanc de tradition. On y retrouve tout ce que l’on est venu chercher : du jus de canne, un peu d’agrumes, une pincée de poivre et un sentiment de terroir. C’est un nez franc et accrocheur, avec une canne bien mise en valeur et quelques notes de champignon.
L’alcool est intégré, même avec l’aération, c’est une eau-de-vie assez fine qui ne chatouille pas le nez. Les fleurs capiteuses et les fruits mûrs se lâchent pour toujours plus d’exotisme, le zeste de citron vert rappelant tout le monde au sérieux et sonnant l’heure du ti-punch.
L’attaque en bouche est franche elle-aussi, le rhum de tradition ne fait pas dans la dentelle et étreint le palais de ses notes sèches de fibre de canne et de poivre. La canne témoigne de la rudesse du vent dans les champs, des journées sèches et de la robustesse de sa tige. Encore une fois, on obtient ce qu’on voulait : un rhum de caractère et fidèle à son esprit agricole.
En finale, la fibre de canne se fond totalement en poivre et le rhum s’efface en laissant les papilles acérées, prêtes à recommencer !
“Un vrai rhum blanc à ti-punch, avec un équilibre qui pourra même vous épargner la petite cuillère de sucre…”
