Ryoma est un rhum japonais pur jus de canne distillé et vieilli en fûts de chêne dans l’île de Shikoku.
La note de dégustation de Nico
Le nez montre tout de suite un sacré caractère, avec des notes poussées de fermentation qui tirent sur le champignon, le sous-bois, les fruits mûrs. Dans ce rhum complexe, on peut également percevoir des arômes de céréales toastées, de riz fermenté, de sauce soja, avec un côté balsamique très concentré, souligné de fruits à coque.
L’aération ajoute un caractère extrêmement chocolaté, avec un cacao complexe nourri de piment doux, de sauce soja, de rancio, de noix, avec un côté oxydé qui rappelle le sherry. On dérive ainsi naturellement sur les fruits secs, les raisins de Corinthe bien noirs, avec une pointe d’iode.
En bouche, on retrouve exactement le même profil qu’au nez, avec un fondu qui le rend désormais très gourmand. Le caramel tient une place importante, de même que la mélasse, et ces deux ingrédients essentiels sont teintés de riz fermenté, de céréales, puis de notes plus pâtissières comme la vanille.
La finale donne la sensation d’un rhum assez rond, toujours complexe et typiquement japonais dans son style orienté par le riz.
« Un rhum étonnant qui a tout d’un shochu (le spiritueux traditionnel du Japon), avec une sensation sucrée… »
Cette version est très différente du Ryoma 7 ans, qui développait davantage d’arômes de canne, ainsi qu’une délicatesse tout autre. Ici, la rondeur et la concentration font vraiment la différence.
