Dillon

L’histoire des rhums Dillon

C’est en 1779 que le Comte Arthur Dillon, un jeune capitaine d’origine Irlandaise débarque en Martinique après son engagement dans la guerre d’indépendance Américaine… Lire plus

L’histoire des rhums Dillon

C’est en 1779 que le Comte Arthur Dillon, un jeune capitaine d’origine Irlandaise débarque en Martinique après son engagement dans la guerre d’indépendance Américaine… Lire plus

L’histoire des rhums Dillon

C’est en 1779 que le Comte Arthur Dillon, un jeune capitaine d’origine Irlandaise débarque en Martinique après son engagement dans la guerre d’indépendance Américaine. Il rencontre alors une héritière d’une famille de planteurs, cousine de Joséphine de Beauharnais, et dirige avec elle la plantation Girardin qui cultivait la canne à sucre depuis 1690. Ils vont rapidement se marier et cette plantation prendra alors le nom de Plantation Dillon.

Cette plantation n’a pas tout de suite transformé la canne à sucre. Ce n’est que lors d’un changement de propriétaire au cours du 19ème siècle (Pierre Hervé, maire de Saint Pierre, en 1857) que la production de sucre et de rhum a démarré sur la Plantation Dillon.

Malgré de gros investissements, notamment avec l’arrivée du chemin de fer, la plantation subit de plein fouet la crise sucrière de 1866, ce qui donne lieu à un nouveau changement de propriétaire, en la personne de Louis Domergue.

Ce ne fut pas la fin des difficultés pour la Plantation Dillon, car en 1891, un cyclone emporta la vie de Louis et l’Habitation fut dévastée. Son fils Raoul entreprit de la reconstruire en 1900 et y introduisit la colonne à distiller en 1920. Cette colonne historique est d’ailleurs toujours en activité.

Entre temps, la loi sur le contingentement de 1919 avait commencé à rogner la bonne santé de la distillerie, qui ferma ses portes en 1928. La plantation Dillon ne se consacra alors uniquement qu’au sucre.

La reprise de la production de rhum a finalement eu lieu en 1954, puis quelques années plus tard, en 1967, la plantation a été rachetée par la société Bordelaise Bardinet. Cette dernière investit considérablement dans la distillerie et multiplia la production de son rhum agricole par 4, construisant au passage un chai de vieillissement capable d’accueillir 3000 fûts. La Martiniquaise se porta ensuite acquéreuse de Bardinet en 1993, avant que les rhums Dillon n’obtiennent l’AOC Martinique en 1996.

La machine à vapeur de la distillerie, datant de 1922, ainsi que la colonne de distillation ont toutes deux été transférées chez Depaz. Dillon travaille toujours avec ses propres cannes, et si le rhum coule aujourd’hui à Saint-Pierre, le vieillissement et l’embouteillage s’effectuent toujours sur le site historique de Fort de France.

Les rhums Dillon

Les rhums Dillon sont des rhums agricoles élaborés avec 10 variétés différentes de canne à sucre. La canne rapidement pressée, son jus est filtré et légèrement dilué avant de partir pour une fermentation de 24 à 48 heures qui donnera un vin de canne titrant entre 4 et 6% d’alcool.

La chaudière, qui alimente la colonne à distiller en vapeur, fonctionne uniquement à la bagasse (les fibres résiduelles du pressage de la canne). Le rhum s’écoule de la colonne à 65% et bénéficie d’au moins 5 semaines de repos durant lesquelles il sera réduit à 50 ou 55% pour les rhums blancs.

Les rhums vieux sont quant-à eux mis en fûts de chêne pour des durées variables. Le Dillon Carte Noire est une bonne introduction à la gamme. Agé d’un minimum de 3 ans, sa douceur pourra être appréciée en dégustation ou même en ti’vieux.

La réserve du Comte Arthur Dillon est un VSOP, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un assemblage de rhums de 4 à 5 ans minimum, ayant vieilli eux-aussi en fûts de chêne.

Le Dillon XO 7 ans est un très vieux rhum destiné à la dégustation. Complexe, authentique, mais doux et accessible, son rapport qualité / prix est imbattable dans sa catégorie. Lire moins

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