Ce rhum agricole, issu de la seule année de récolte 2010, a vieilli en fûts de chêne pendant 4 ans révolus avant d’être réduit à 42° et mis en bouteille.
La note de dégustation de Nico
Au nez, voici un profil très généreux, que l’on pourrait même qualifier de chantant. Les notes résineuses sont très colorées, parées de fleurs tropicales et de sucs de fruits bien mûrs. Le boisé semble tout jeune, tout frais, il laisse toute latitude à la canne qui s’exprime en une énorme gourmandise.
L’aération nous amène presque à quelque chose d’animal, comme une viande fumée ou un bouillon de bœuf. On pourrait même déceler un côté salin qui évoquerait subtilement l’anchois. Voici en tout cas un rhum bien chargé en arômes, toujours résineux et intensément fruité.
La bouche est entièrement dédiée à la canne, qui détaille dans un premier temps son côté végétal légèrement poivré. Le zeste de citron vert est légèrement amer, mais surtout confit. Il ouvre le champ à une poignée de fruits confits typiquement guadeloupéens et à des épices qui réchauffent et réjouissent.
La finale revient sur un végétal résineux et poivré ; la canne continue de s’exprimer longuement, toute en générosité, à la manière d’un grand arôme.
« Toute la gourmandise confite des rhums de Guadeloupe, dans un rhum bien expressif… »
