Le pur jus de canne est fermenté puis distillé pour donner un rhum blanc “coeur de chauffe”, mis ensuite à vieillir dans des fûts de chêne pendant au moins 3 ans. C’est ainsi que ReimonenQ rhum vieux 3 ans acquiert sa robe et ses arômes.
Le rhum vieux ReimonenQ 3 ans a obtenu la médaille d’argent au Concours Général Agricole de Paris.
La note de dégustation de Nico
Au nez, les amoureux de Reimonenq ne pourront pas se tromper, la typicité indescriptible de la maison est bien là. Cette intensité curieusement douce, faite de boisé fondu et de fruits secs, ne rate jamais sa cible et séduit toujours autant. Le rhum attrape fort les narines, il est floral, dans un registre capiteux. Tout est fondu, le pruneau comme les fruits secs. L’air est épais, presque suffoquant, comme dans un sous-bois tropical et touffu. C’est un nez extrêmement riche pour un rhum de trois ans, il se permet de s’habiller de notes complexes de cire encaustique et de cuir.
Le nez continue d’évoluer avec le temps. On distingue des fruits compotés en profondeur, et en surface, un léger menthol qui rafraîchit. Les notes végétales de canne se mêlent au bâton de réglisse et le boisé parade, tour à tour brut, frais puis fondu.
L’attaque en bouche est vive et teintée du fameux boisé Reimonenq que nous avons vu au nez. Les saveurs de canne sont entretenues par le poivre et le rhum reste tendu dans les premiers instants. Puis il fond et explose aromatiquement, éclatant de réglisse et de fruits secs. L’identité exubérante de ce rhum s’impose et ne partage pas.
La finale est très longue, sur des tanins fondus qui se détachent bien pour que l’on puisse les apprécier, toujours sans partage. Un caractère végétal persiste, avec une résine imprimée sur les papilles.
“Peu importe leur âge, les rhums Reimonenq sont toujours aussi fous, intenses et uniques…”
