Ce rhum agricole haïtien est d’abord distillé en colonne puis en alambic charentais, avant de vieillir dans des fûts de chêne du Limousin.
Ce packaging revu en 2022 saura ravir les amateurs de la marque : la bouteille est unique, le bouchon à vis est changé pour un en liège, l’étiquette et l’étui ont rajeunit… Voici l’ancienne version.
Avant les années 1960, Barbancourt Réserve du Domaine était exclusivement réservé à la famille et aux proches. Il est aujourd’hui vendu à des quantités limitées compte tenu de ses 15 ans d’âge.
Il a reçu la médaille d’or de l’IWSC de Londres en 2008.
La note de dégustation de Nico
Au nez le bois est fortement brûlé, ce qui nous dirige immédiatement vers un registre torréfié. On a donc du cacao et pas mal de café. Bien qu’il s’agisse d’un rhum pur jus de canne, c’est un arôme de mélasse qui s’impose également, réglissée, et qui s’accompagne de fruits à coque eux aussi torréfiés. On s’attend à quelque chose d’assez collant comme un miel très sombre. Ce nez est assez intense et plein mais aussi plutôt linéaire, prenant mais simple.
Lorsque l’on agite un peu le verre, on a la sensation de quelque chose de poudreux qui accroche le nez, le côté brûlé participant à cette impression. On a aussi du caramel, du genre dur et craquant.
L’entrée en bouche est sucrée, le rhum glisse sur la langue comme un bonbon. Nous sommes toujours sur le même registre, à savoir caramel – café – mélasse (cette dernière est encore un peu réglissée). Le boisé quant à lui semble moins brûlé, simplement toasté.
C’est ce côté toasté qui persiste, avec une pointe d’alcool.
