Cette seconde édition du JM finition Armagnac a été mis en fût en 2006.
Après plus de 10 ans de vieillissement tropical, le rhum a bénéficié d’une finition de plusieurs mois dans un fût de Bas Armagnac (château de Tariquet).
Le rhum a été mis en bouteille en 2017. Chaque bouteille est numérotée, et le numéro du fût est également indiqué.
La note de dégustation de Nico
Au nez, on ressent une jolie concentration faite de bois ciré, avec une impression légèrement huileuse et un petit solvant. Le chêne chauffé dégage des fruits à coque profonds et des épices élégantes, les fruits sont pour l’instant relégués au second plan.
Le temps laisse s’installer un boisé plutôt fourni, touffu, avec des fruits à coque et des céréales roussies (seigle). Il amène avec lui des notes de cacao et de café frais, très légèrement torréfiés. Les fruits sont à l’image de la robe d’ambre profond : dattes, figues et même pruneau.
La bouche est ronde, le rhum s’avance tranquillement et prend le temps de gonfler ses arômes avant de se déverser complètement sur la langue. Il acquiert alors une certaine mâche faite de fruits à coque assez subtilement gras et poudreux, de tabac vanillé et de céréales grillées. Cette bouche tire sur le bourbon, voire le rye, avec une impression de bois fourni au grain savoureux.
La finale revient au rhum agricole, avec une canne légèrement citronnée et poivrée.
« Encore une fois, la finition armagnac amène de la complexité et de la présence… »
La cuvée précédente était un peu plus simple, avec un caractère plus rustique et végétal au premier abord. Elle s’ouvrait sur un boisé plus rond, avec des amandes mêlées de fruits. La bouche, quant-à elle, était plus saisissante et épicée, avec un côté encens et une pointe de sous-bois.
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