Grosperrin

L’histoire des cognac Grosperrin

À l’origine des Lire plus

L’histoire des cognac Grosperrin

À l’origine des cognacs Grosperrin, il y a Jean, d’abord ouvrier agricole et berger qui tond aussi les moutons chaque été… Lire plus

L’histoire des cognac Grosperrin

À l’origine des cognacs Grosperrin, il y a Jean, d’abord ouvrier agricole et berger qui tond aussi les moutons chaque été. En 1981, il commence à distiller des fruits en Lorraine, après avoir racheté trois alambics à un bouilleur de cru. Dix années se passent ainsi, puis Jean revend ses alambics pour s’installer à Cognac, où il rejoint le chaudronnier et distillateur Maresté grâce à son expérience acquise en Lorraine.

Dans les années 1990, le principal marché du cognac se trouve au Japon, qui traverse une sévère crise financière. Il est temps d’envisager son activité autrement, ce qu’il fait en devenant courtier en eaux-de-vie. Il sillonne alors la campagne charentaise en quête de rares et vieux lots qu’il propose ensuite aux grandes maisons de cognac de la région.

En 1999, il constate que les lots d’exception qu’il déniche passent dans de grands assemblages. Contrarié de ce que ces trésors ne soient pas appréciés à leur juste valeur, il embouteille les meilleurs à son compte. Pour la première fois dans le monde du cognac, l’âge de chaque lot est indiqué, et son histoire racontée. Avec ses embouteillages exceptionnels, Jean fait le tour de France des cavistes, un effort qui finit par remporter un franc succès.

Le passage de générations

En 2003, il est temps pour Jean Grosperrin de prendre sa retraite, et Guilhem son fils prend la main. À cette époque, il est l’un des seuls jeunes de la région à être volontaire pour officier dans ce milieu. Guilhem Grosperrin continue ainsi de rendre hommage au patrimoine charentais, sans jamais le travestir. Il reprend le carnet de courtier de son père, puis l’élargit de nouvelles découvertes. Comme lui, il prend la route pour découvrir ce fabuleux terroir aux 4000 distilleries. Et comme son père, il entreprend un tour de France des cavistes, qui l’amènera même plus loin, en Europe et au-delà.

En 2012, Guilhem s’installe sur le site actuel de Saintes. Le cognac connaît un renouveau en 2013 après quelques années de disette. C’est cette même année qu’Axelle, la sœur de Guilhem, rejoint l’entreprise familiale et représente la marque à l’aide notamment de sa cave de Saintes. La Chine, Hong Kong, Singapour, la Russie, ces grands marchés sont à nouveaux fous des brandies français. Le drôle d’engouement des rappeurs américain pour le cognac favorise quant-à-lui son explosion aux États-Unis, jusqu’à ce que celle-ci se propage partout en Amérique.

Les cognacs Grosperrin

Les cognacs Grosperrin sont connus pour leurs embouteillages d’exception, qui sont en réalité une petite partie de leur activité, la principale étant celle du négoce. En effet, les grandes maisons de cognac ont besoin de l’expertise Guilhem pour sélectionner les vieilles eaux-de-vie qui viennent bonifier leurs assemblages. L’entreprise travaille également avec quelques producteurs, pour des distillations spéciales destinées à de futurs embouteillages, ou à d’autres clients négociants.

Guilhem continue son travail de sélection de tonneaux d’eaux-de-vie brutes, non réduites. Dans le milieu, on parle d’eau-de-vie et non encore de cognac. Ce dernier est un aboutissement, un produit travaillé et assemblé. Après avoir sélectionné et emporté un fût (ou alors après avoir transféré le liquide dans une citerne), il l’installe dans un des chais de la maison. Plusieurs profils de chais sont à sa disposition, qu’ils soient secs, humides, voire très humides. Le choix se fait en fonction de l’eau-de-vie, de son caractère, de son âge, etc.

Le travail au chai

Une fois arrivée au chai, l’eau-de-vie est enfûtée si besoin, avec ou sans réduction, selon le temps prévu de vieillissement ultérieur, et en fonction de ses caractéristiques. Le choix du fût se fait selon les mêmes critères. Le chêne à gros grain est préféré pour de brefs vieillissements, tandis que les grains fins sont prévus pour des maturations plus longues. Les profils de chauffe ont également leur importance, ainsi que l’âge des fûts (neufs, roux, etc). Le chai humide de Saintes est la dernière étape avant l’embouteillage, qui se fait toujours sans ajout. On trouve de très vieilles eaux-de-vie dans le chai. Certaines étant encore en fût, et les plus anciennes sont conservées en Dame Jeanne.

Les différents numéros de lots représentent en fait les années de distillation. La gamme compte aussi quelques assemblages comme le VSOP cépages, ainsi que la gamme Le Roch. Les MMC (moûts mutés au Cognac) sont quant-à-eux des pineaux des Charentes, souvent très anciens. On peut parfois apercevoir des collaborations avec d’autres embouteilleurs comme Swell de Spirits, Corman Collins, ou encore The Auld Alliance.

Pour tout savoir sur les cognacs Grosperrin, retrouvez nos articles passionnants qui leur ont été consacrés. Voici la première partie de cette série en trois actes, À la découverte des cognacs Grosperrin. Lire moins

Marques
Régions
Catégories
Prix
Degré
Âge
Millésime
Contenance
Packaging
Profil
Particularité